Plus de la moitié des Quebecois(es) disent: Gardons le crucifix à la Législature du Québec

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Plus de la moitié des Quebecois(es) disent: Gardons le crucifix à la Législature du Québec

Mais la moitié (et pas nécessairement les mêmes personnes) disent aussi que les symboles religieux doivent être éliminés

                                                                                                                 

Montréal, le 29 octobre – Lors d’un sondage d’opinion publique auprès de 1 002 Québécois(es) sélectionnés au hasard, le Forum PollTM, plus de la moitié des répondants (58%) disent qu’ils estiment que le crucifix qui est à ce moment exposé à l’Assemble nationale devrait y rester.

 

Une opinion qui traverse les lignes politiques

 

Ceux qui envisage voter pour la Coalition Avenir Québec (CAQ), le Parti Liberal du Québec (PLC), ou ceux qui sont indécis sont les plus susceptibles de dire qu’ils veulent que le crucifix demeure en vue à la Législature du Québec. Deux-tiers des supporteurs de la CAQ (64%) ou PLQ (66%) veulent que le crucifix demeure et au-delà de trois-quarts de ceux qui sont indécis (78%) sont du même avis.

 

Différences générationnelles

 

Plus les Québécois(es) sont âgés plus ils sont susceptibles de dire qu’ils veulent que le crucifix demeure en vue à la Législature du Québec. Près de trois quarts (73%) de ceux âgés de 73 ans et plus (la génération Silencieuse) disent que le crucifix devrait demeurer en vue.

 

Mais plus on est jeune moins on supporte l’idée d’un crucifix à la Législature du Québec. Seulement un peu plus de la moitié des Baby-Boomers (54 à 72 ans) supportent cette idée (59%), légèrement moins que la Génération X (39 à 53 ans) (63%). Les plus jeunes supportent encore moins l’idée ; moins de la moitié des Milléniaux (24 à 38 ans) (49%) et de la Génération Z (23 ans et moins) (44%) sont en faveur.

 

Contradictions: la promesse de la CAQ d’interdire les symboles religieux suscite l’appui de plus de la moitié des Québécois

 

Plus de la moitié des Québécois(es) sont en accord avec le plan de la CAQ d’interdire les symboles religieux (56%). Avec 42% des Québécois(es) qui nous disent aussi que le crucifix devrait être retiré de la Législature du Québec (58% nous disaient que le crucifix devrait y rester) nous pourrions en déduire que ce sont sensiblement les mêmes personnes. Ce n’est pas le cas.


Parmi ceux qui approuvent de l'interdiction des symboles religieux, la moitié (54%) déclarent que le crucifix devrait rester, tandis que l'autre moitié (46%) disent le contraire.

 

Parmi ceux qui n'approuvent pas l'interdiction des symboles religieux, 3 sur 5 (63%) souhaiteraient que le crucifix reste exposé, tandis que les autres (37%) souhaitent que le crucifix soit retiré.


Les électeurs de la CAQ et du PQ approuvent en grande partie l’interdiction des symboles religieux, tandis que les électeurs du PLQ s’y opposent largement

 

L'appui à l'interdiction des symboles religieux est à son plus fort parmi ceux qui voteraient pour la CAQ ou pour le PQ lors d’une future élection; trois quarts (75%) et deux tiers (69%) respectivement. Les supporteurs de QS sont presque également divisés en ce qui concerne cette interdiction (45% pour vs. 47% contre). Seulement un quart (26%) des supporteurs du PLQ sont en accord avec cette interdiction.


L'interdiction des symboles religieux divise également les générations au Québec

 

Les Québécois plus âgés sont particulièrement favorables à l’interdiction des symboles religieux. Environ deux tiers (61%) de la Génération Silencieuse soutiennent cette l'interdiction, tout comme pour les Baby-Boomers (67%). Pour la Génération X et pour les Milléniaux c’est pratiquement du moitié-moitié avec un soutien de 53% pour Génération X et 50% pour les Milléniaux. Les plus jeunes s’opposent plus forcément à l’interdiction, seulement 38% d’entre eux étant favorables.


Une contradiction importante existe chez les Québécois(es) en ce qui concerne l’opinion sur les symboles religieux. Nos résultats montrent que pour plusieurs Québécois(es) l’interdiction des symboles religieux ne s’applique pas à tous les symboles de la même façon,” explique Luc Dumont, Directeur General de Forum Research Québec.