QUÉBÉCOIS ARE CONCERNED ABOUT THE SHORTAGE OF LABOR
Montreal, June 13, 2019 - In a poll of public opinion conducted by Forum Poll ™ among 1,471 Quebec residents randomly selected, more than half (BTM2: 66%) of Quebeckers are worried (very worried) or a little worried) about the current labor shortage in Quebec. The most worried are those over 65 (BTM2: 74%). The least worried are those under 34 years old (BTM2: 59%).
Anglophones less worried about scarcity
Although 66% of Quebeckers say they are a little or very worried about the labor shortage, those who speak English at home are less worried (BTM2: 51%), while those who speak French (BTM 2: 68%) or another language at home (BTM2: 65%) are more likely to worry.
La réforme de l'immigration (autre que l'augmentation d'immigrants) et la réforme de l'éducation son les options les plus populaires pour faire face à la pénurie
Bien que la plupart des Québécois ne
soient pas d’avis qu’un influx d’immigrants soit une bonne solution pour
résoudre les problèmes de pénurie de main-d'œuvre (61% sont en désaccord avec cette solution), les solutions liées aux
réformes de l'immigration ou de l'éducation sont plus largement acceptées:
-
Obliger les
immigrants à avoir un contrat d’emploi avant leur arrivée – 65% en
accord
-
Améliorer les
programmes de recyclage des travailleurs – 90% en accord
-
Pour les professions,
réduire la période de mise à niveau de la formation des immigrants dans nos
institutions d’éducation – 54% en accord
-
Lier l’obtention de
la citoyenneté des immigrants à l’engagement de travailler en région pendant
deux ans – 70% en accord
La hausse de l'âge de retraite (58%
en désaccord) ou privilégier
les besoins du marché du travail plutôt que la langue maternelle dans la
sélection des immigrants (52% en désaccord) sont des
solutions moins populaires, tout comme l'idée d'abandonner certaines
formations dans le réseau d’éducation au bénéfice d’autres, plus en demande (52% en désaccord).
Les jeunes québécois, les électeurs du Parti Liberal
ou de Québec Solidaire sont les plus disposés à accepter une augmentation du
nombre d'immigrants pour aider à contrer la pénurie de main-d'œuvre
Les
Québécois âgés de moins de 34 ans sont plus enclins à souhaiter accueillir
davantage d'immigrants dans la province afin de contrer la pénurie de
main-d'œuvre : Près de la moitié (47%) sont d’accord avec cette solution,
alors que pour les Québécois plus âgés, seulement 41% des 35 à 44 ans, 37% des
45 à 54 ans, 33% des 55 à 64 ans, et 34% des 65 ans disent la même chose.
Plus
de la moitié des personnes qui ont voté pour les libéraux (57%) ou Québec Solidaire
(68%) lors des dernières élections provinciales sont d’accord pour dire
qu’accepter plus d’immigrants dans la province serait une bonne solution pour
remédier à la pénurie de main-d’œuvre. Seulement un quart de ceux qui ont voté
pour le Parti québécois (28%) ou la Coalition Avenir Québec (25%) sont du même
avis.
La sélection des immigrants en fonction des besoins du
marché plutôt que par la langue
maternelle est plus populaire parmi les libéraux
Plus
de la moitié des personnes qui ont voté pour les libéraux lors des dernières
élections provinciales au Québec (68%) disent qu’ils sont d’accord avec l’idée
de sélectionner les immigrants en fonction des besoins du marché du travail et
non en fonction de la langue maternelle. Le soutien à cette idée est beaucoup
moins populaire parmi ceux qui ont voté pour d'autres partis: seulement 34% de
ceux qui ont voté pour le Parti Québécois sont favorables à cette idée, tandis
que 47% des électeurs de la Coalition Avenir Québec et de Québec Solidaire
appuieraient également cette idée.
Les francophones estiment que les considérations de
langue maternelle dans le processus de sélection des immigrants sont plus
importantes que les demandes du marché.
Trois quarts (73%) des personnes interrogées qui parlent anglais à la
maison souscrivent à l'idée qu'il est judicieux d'omettre la langue maternelle
dans le processus de sélection des immigrants (en faveur de la demande du
marché). En revanche, moins de la moitié (44%) des personnes qui parlent
français à la maison ont le même sentiment.
« Les
Québécois, inquiets de la pénurie de main-d’œuvre, démontrent une ouverture aux
solutions liées à certaines réformes du système d’éducation ou de l’immigration
afin de pallier le problème, » affirme Luc Dumont – Directeur général de
la division est du Canada de Forum Research. « Ils ne voient pas par
contre une augmentation du nombre d’immigrants comme étant une solution viable
au problème. »
Luc Dumont is the Executive Director of Eastern Canada at Forum Research. ldumont@forumresearch.com or (514) 500-3962.